Boischatel

Profil et histoire

Sise immédiatement à l’est de la ville de Québec et porte d’entrée de la Côte-de-Beaupré, Boischatel est caractérisée par un environnement naturel distinctif et un milieu de vie sain favorable à l’épanouissement des familles, des jeunes et des aînés.

Boischatel compte, selon les données du recensement 2021, 8 231 citoyens, dont 1 810 jeunes de 0 à 14 ans, confirmant ainsi l’attrait de Boischatel auprès des jeunes familles.

La qualité du territoire qui propose une nature abondante et exceptionnelle, la qualité des développements résidentiels qui sont réfléchis dans un souci de développement durable, la variété et la qualité des services offerts aux citoyens sont autant d’éléments qui contribuent à la qualité de vie des Boischatelois et Boischateloises et qui motivent plusieurs personnes à choisir notre municipalité pour s’y établir, à deux pas du centre-ville de Québec.

2020 | 100 ans d'histoire

En 2020, Boischatel célébrait son centième anniversaire de fondation. Bien que son histoire soit relativement jeune, elle est néanmoins façonnée par les événements des quatre siècles derniers. Pour souligner l'événement, la Municipalité a publié un livre souvenir et inauguré différents espaces publics à saveur historique.

Boischatel couvre une superficie d’environ 20 kilomètres carrés; elle s’étale sur trois kilomètres entre la Rivière Montmorency à l’ouest et la Municipalité de L’Ange-Gardien à l’est. Son territoire est constitué de plateaux disposés en escaliers entre le fleuve Saint-Laurent au sud et des vallons sablonneux s’étendant vers les Laurentides au nord.

Boischatel, plus jeune municipalité de la Côte-de-Beaupré, a été fondée en 1920 à même une partie du territoire de L’Ange-Gardien qu’on appelait autrefois le Sault, à cause de sa proximité avec la Chute Montmorency.

Avant Boischatel, L’Ange-Gardien

Colonisé autour de 1664, le Sault, dont le territoire correspond au fief de Charleville, connaît une évolution démographique et économique différente de sa paroisse d'origine. Essentiellement agricole à l’origine, Boischatel ne comptera jamais qu’une vingtaine de fermes; son essor démographique sera davantage lié à la diversification de son développement économique.

En effet, dès le XIXe siècle, la Chute Montmorency, source importante d’énergie hydraulique, amènera la création de plusieurs entreprises comme la scierie Patterson, la filature de la Dominion Textile et une centrale hydro-électrique. Au début du XXe siècle, le chemin de fer Montmorency-Charlevoix, qui deviendra la Québec Railway Light and Power, établira un lien avec les industries du Sault-Montmorency et la Ville de Québec.

L'usine de Brique Citadelle est inaugurée en 1912 après avoir obtenu de la Municipalité de L'Ange-Gardien un congé de taxes de 10 ans à condition de privilégier l'embauche de la main-d'œuvre locale. La "bricade", comme on l'appelait familièrement, emploiera jusqu'à 150 travailleurs. Elle fournira en plus, un matériau qui aura une influence importante sur l'évolution du patrimoine architectural de la région.

La beauté du paysage attire les touristes. Le Kent House (Manoir Montmorency) avec son golf et son jardin zoologique, l’hôtel Bureau, construit sur le site actuel du CPE L’Enchanté et incendié en 1907, de même que de nombreuses maisons de villégiature contribueront aussi au développement démographique et architectural de Boischatel.

Naissance de la Municipalité de Boischatel

À l’aube des années 1920, le Sault compte quelque 550 habitants, soit le tiers de la population de L’Ange-Gardien dont il fait partie. L’agglomération a développé son identité propre; elle possède son école, édifice aujourd’hui remplacé par la Villa du Côteau. Elle dispose également de commerces de proximité et ses agriculteurs font surtout affaires à Québec. Les liens avec la vieille paroisse se résument bientôt à la seule fréquentation de l’église située à plus de 5 kilomètres.

C’est alors que les Séraphin Vézina, Joseph Trudelle, Joseph-Émile Vézina, Lauréat Vézina, Joseph-Octave Huot, Élie Racine, Nicolas Huot, etc. entreprennent des démarches en vue de faire de l’agglomération du Sault une municipalité distincte.

Le 3 avril 1920, le Sault devient la Municipalité de Saint-Jean-de-Boischatel, en l’honneur de Jean-François de Beauchatel, premier aide-de-camp du général Montcalm.

Séraphin Vézina est élu maire, les premiers conseillers municipaux sont Joseph Paré, Edmond Vézina, Zéphirin Vézina, Louis Vézina, Philippe Racine et Louis Bédard. Joseph Trudelle devient secrétaire-trésorier. En 1927, on construit, sur un terrain cédé par la Fabrique, une salle publique où se réunira le Conseil municipal (ce bâtiment n’existe plus aujourd’hui).

La paroisse catholique dédiée à Sainte-Marguerite-Marie est créée en 1925, coupant les derniers ponts qui relient encore Boischatel à L’Ange-Gardien. Le premier curé, l'abbé Amédée Fillion, est intronisé le 17 janvier 1926. Le culte est célébré dans des locaux temporaires, dont l’ancien hôtel de ville construit en 1926. L’église, inaugurée en 1938, servira au culte jusqu’à sa fermeture, en 2010. Les Sœurs de Saint-Joseph-Saint-Vallier seront impliquées dans l’éducation et la vie religieuse pendant plus de 74 ans jusqu’à leur départ en 2010.

Le développement s’accélère  

Dès sa création, Boischatel se démarque des autres municipalités de la Côte-de-Beaupré par la diversité de son économie et la relative densité de sa population que les villégiateurs viennent augmenter en période estivale.

Entre 1920 et 1940, le développement résidentiel de Boischatel se fait d’abord le long de l'avenue Royale, l'artère principale et, pendant longtemps, l'unique voie de communication du village. Par la suite, de nouveaux axes d’habitation seront créés dont la côte de l’Église, la voie d’accès à la gare de chemin de fer, au quai, à l’usine de Brique Citadelle et aux maisons de campagne érigées en bordure du fleuve. Les routes menant aux boisés de fermes, aux maisons de villégiature le long de la Rivière Montmorency, au Club de golf Royal Québec et au terminus d'autobus de la compagnie de transport Boischatel, inauguré en 1951, qui deviendront respectivement les rues Montmorency, Bédard et Notre-Dame.

Entre 1940 et 1970, un réseau d’aqueduc est aménagé, de nouvelles rues perpendiculaires à l’avenue Royale, comme les rues Vézina et Tardif, s’ouvrent vers le sud autour de l’église paroissiale. Dans une deuxième phase, les développements résidentiels progressent vers l'ouest de la Municipalité. Dans les années 1960, l'urbanisation de la Municipalité migrera davantage vers l'ouest et le nord à partir du prolongement de la rue Notre-Dame. Maintenant, ce développement encercle presque entièrement les terrains du Club de golf Royal Québec. Pendant ce temps, le boulevard Sainte-Anne, un lien autoroutier vers Charlevoix et la Côte Nord, devient au cours des ans un axe majeur d’activités commerciales pour Boischatel.

De nombreuses traces de cette histoire enrichissent encore le paysage de Boischatel, notons simplement les nombreuses demeures ancestrales qui longent l’avenue Royale et dont certaines sont classées historiques, la Maison Vézina et la Redoute restaurée dans le Parc de la Chute Montmorency et rappelant la présence des troupes du général Wolfe à Boischatel, en 1759, de même que quelques bâtiments agricoles témoignant de la vocation première des lieux.

Depuis les années 1990, Boischatel connaît un développement sans précédent. Des secteurs haut de gamme viennent graduellement se greffer au noyau existant. La Municipalité consolide ses acquis. Elle acquerra le Domaine de la rivière; en collaboration avec L’Ange-Gardien, elle réaménagera sa prise d’eau potable sur la Rivière Ferrée et construira une usine de traitement de l'eau; en partenariat avec L’Ange-Gardien et Château-Richer on érigera une usine de traitement des eaux usées; elle aménagera des parcs et construira un nouveau Centre sportif; elle collaborera à la restauration de la Maison Vézina en centre culturel et artistique et en deviendra propriétaire; elle enfouira les réseaux cablés sur une bonne partie de l’avenue Royale et dans certains nouveaux quartiers; elle construira une caserne de pompiers et un nouvel hôtel de ville et développera un nouveau centre de plein air quatre saisons de nature sportive, culturelle et récréative en plein cœur de son territoire avec le Domaine du boisé.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l'histoire de Boischatel! Procurez-vous le livre du centenaire Boischatel, une histoire exceptionnelle, dont les détails se trouvent à la rubrique suivante.

À travers cette publication, découvrez la riche histoire de Boischatel, fondée il y a cent ans, mais néanmoins façonnée par les événements des quatre siècles derniers. Le livre souvenir du centième anniversaire de Boischatel est une publication professionnelle remplie de faits historiques et d'images. À travers ses cinq chapitres et ses 175 pages, découvrez les secrets de notre exceptionnel milieu de vie ou remémorez-vous des souvenirs oubliés.

Comment me procurer mon livre?

Le livre est en vente au coût de 30 $, plus TPS (= 31,50 $).

Vous pouvez vous procurer votre copie à l'un des deux endroits suivants :

IGA des Sources de Boischatel
Présentez-vous au comptoir de courtoisie du magasin.
Tous les modes de paiement sont acceptés.

Hôtel de ville
Présentez-vous à la réception de l'hôtel de ville (45, rue Bédard).
Paiement par chèque ou par carte de débit.

Pour toutes informations, communiquez avec nous au 418 822 4500.

Le saviez-vous? 30 $ représente, en dollars d'aujourd'hui, le salaire quotidien moyen d'un travailleur en 1920, qui se situait alors aux alentours de 2,50 $.

L’Espace du centenaire commémore les 100 ans de la fondation de Boischatel et représente le legs de la Municipalité à ses citoyens pour souligner ce passage significatif. Composé d’un abri de jardin en bois, de sentiers de marche et d’une aire de détente avec du mobilier urbain, l’espace est agrémenté d’une œuvre d’art matérialisant le 100e anniversaire de la Municipalité. Réalisée par l’artiste sculpteur de Boischatel, Jérôme Trudelle, qui fait partie de la longue lignée de Trudelle, l’une des familles souches de Boischatel, l’œuvre Vitalité honore les Boischateloises et Boischatelois d’hier à aujourd’hui.

Vitalité
Cent sphères représentant autant d’années où Boischatel s’est développée pour devenir ce milieu de vie exceptionnel grâce au dynamisme de ses bâtisseurs et de ses résidents. L’effet miroir des sphères donne vie à l’œuvre d’art : chaque citoyen peut s’y percevoir et apercevoir ses concitoyens sous de multiples facettes. La couleur bleue prédominante et le mouvement de l’œuvre insufflent le dynamisme et la vitalité qui caractérisent Boischatel.

Localisation : situé à l'entrée du Domaine du boisé, sur la rue des Saphirs

Offrant une entrée de ville accueillante, à l’image de Boischatel, ce nouvel espace public est à la fois une halte-vélo et une aire de repos invitant les gens à la détente et à la découverte alors que les maires qui ont dirigé les destinées de Boischatel depuis 1920 y sont présentés.

Localisation : situé au pied de la côte de l'Église

Cet espace public est désormais dédié à tous les bénévoles qui investissent temps et énergie au mieux-être de leur collectivité. Il a été nommé en hommage à ce bénévole qui a servi sa collectivité durant plus de 60 ans.

Localisation : situé au coin de l'avenue Royal et de la rue Bédard

L'œuvre Origine s’inspire d’éléments identitaires et historiques de Boischatel en racontant l'histoire des premiers colons arrivés en Nouvelle-France, mais surtout celle des Vézina qui ont marqué plus d’une génération à Boischatel.

Localisation : école de Boischatel, pavillon Bocage, située dans la côte de l'Église 

La vidéo présente Boischatel sous ses plus beaux atours. En quelques secondes, elle image la nature abondante et grandiose qui nous entoure, décrit les vastes espaces récréatifs et sportifs qui nous animent et témoigne de notre extraordinaire milieu de vie chaleureux et accueillant qui nous fait vibrer. Elle est le résultat de deux ans de tournage. Des moments de vie captés sur le vif avant la pandémie et d’autres tournés en 2020 qui respectaient en tous points les mesures sanitaires.

La Municipalité tient à remercier toutes les personnes impliquées dans cette vidéo ainsi que le partenaire majeur du 100e anniversaire sans qui la réalisation de cette vidéo aurait été impossible, la Caisse Desjardins des Chutes Montmorency.

Découvrez les secrets de notre exceptionnel milieu de vie avec l'application mobile BaladoDécouverte : Boischatel, une histoire exceptionnelle, disponible sur l'AppStore et Google Play.

De plus, parcourez ces deux rallyes en sillonnant les rues et sentiers de Boischatel. Plusieurs réponses aux questions sont fournies dans la BaladoDécouverte.

Bonne découverte!

Le parcours, aller-retour, est d'environ 5 km.

INDICATIONS
À partir de 1657, les premiers colons, Trudelle, Garneau et Vézina, commencent à s’établir à proximité de la rivière du Sault de Montmorency. Le rallye débute à la Maison Vézina (171, rue des Grenadiers).

Q1. Combien de générations de Vézina ont vécu sur cette terre au cours des trois derniers siècles?
A. 7
B. 8
C. 9

Q2. Pour quelle raison la maison Vézina est-elle épargnée par les Britanniques lors de la politique de la terre brûlée qui a suivi leur défaite de la bataille de Montmorency?
A. La maison offre un positionnement stratégique pour d’éventuelles batailles
B. La qualité de construction de la maison en pierre la rend ininflammable
C. La maison est habitée par le général James Wolfe à l’été 1759 qui décide de l’épargner en guise de reconnaissance à l’égard de la famille

Q3. En quelle année la maison Vézina ouvre-t-elle ses portes au public après une restauration complète?
A. 2001
B. 2005
C. 2016

Q4. En regardant vers l’ouest, il est possible d’apercevoir la maison Claude-Gilbert-et-Claire-Gagnon qui forme un alignement parfait avec la maison Vézina. Un appentis, situé à l’extrémité est de la maison, est visible. Quelle est l’utilité de ces appentis autrefois construits du côté nord-est des maisons?
A. L’appentis sert de petite grange pour les animaux
B. L’appentis sert d’entreposage pour le lait frais
C. L’appentis sert de caveau à légumes

INDICATIONS
Empruntez la rue des Grenadiers, vers l’est, puis tournez à gauche sur la rue du Bataillon jusqu’au numéro 258.

Q5. Quel est le nom de cette maison d’autrefois entourée de constructions récentes?
A. La maison Bourbeau
B. La maison Jacob
C. La maison Léonidas-Vézina

Q6. Les noms de rue de ce quartier cossu font référence à quel événement?
A. La Nouvelle-France
B. La guerre de la Conquête
C. La légende de la Dame Blanche

INDICATIONS
Rebroussez chemin sur la rue du Bataillon, puis empruntez l’escalier menant au IGA des Sources jusqu’à l’avenue Royale. Traversez au passage à piéton, à votre droite, et sillonnez cette artère tricentenaire depuis le trottoir situé au nord. Profitez des influences de l’architecture française, anglaise et américaine tout en répondant aux questions suivantes.

Q7. Qui a tracé la première route de la Nouvelle-France, d’abord nommée chemin du Roy, puis rebaptisée avenue Royale au tournant du XIXe siècle?
A. Samuel de Champlain
B. Charles Aubert de La Chesnaye
C. Mgr François de Montmorency-Laval

Q8. Face à la rue Garneau, au 5120, avenue Royale, se trouve la maison Garneau construite vers 1850 sous quelles influences au niveau architectural?
A. Architecture française
B. Architecture anglaise
C. Architecture américaine

Q9. Pour quelles raisons les lucarnes, visibles sur plusieurs maisons le long de l’avenue Royale, sont-elles apparues au tournant du XIXe siècle?
A. Pour démarrer les semences dès l’hiver et améliorer les récoltes
B. Pour éclairer les combles qui sont désormais habités
C. Pour améliorer l’apparence des résidences

Q10. Parmi les adresses suivantes, quelle maison présente un toit mansardé, c’est-à-dire à pente brisée?
A. 5175, avenue Royale
B. 5181, avenue Royale
C. 5185, avenue Royale

Q11. Les maisons à toit plat, d’influence américaine, font leur apparition à Boischatel au tournant du XXe siècle. Entre les adresses 5205 et 5238, avenue Royale (face à la rue Bédard), combien compte-t-on de maisons à toit plat, incluant les deux adresses?
A. 5
B. 6
C. 7

Q12. Les maisons victoriennes situées aux 5250 et 5256, avenue Royale sont de quelle inspiration?
A. Architecture française
B. Architecture anglaise
C. Architecture américaine

Q13. La maison Jacob, située au 5361, avenue Royale, a été érigée en 1839 et a conservé son cachet d’antan. Un élément a été ajouté au fil des ans. Quel est-il?
A. Lucarne
B. Galerie
C. Cheminée

INDICATIONS
Au coin de la côte de l’Église, traversez l’avenue Royale pour vous rendre jusqu’à l’église.

Q14. En quelles années a été construite l’église de Boischatel?
A. 1920-1921
B. 1925-1926
C. 1937-1938

Q15. Pour quelle raison une croix est érigée dans la falaise qui surplombe la côte de l’Église en 1950?
A. Pour souligner l’importante contribution de l’abbé Amédée Fillion
B. Pour souligner le 25e anniversaire de la paroisse Sainte-Marguerite-Marie-de-Boischatel
C. Pour souligner la foi chrétienne des Boischateloises et Boischatelois

INDICATIONS
Continuez votre route sur l’avenue Royale, en direction est, jusqu'au 5580, avenue Royale.

Q16. La maison Léonidas-Vézina, située au 5490, avenue Royale, figure parmi les plus anciennes demeures de Boischatel. L’année de construction demeure inconnue, mais elle aurait probablement été construite autour de quel siècle?
A. XVIIe siècle
B. XVIIIe siècle
C. XIXe siècle

Q17. Le manoir de Charleville, situé au 5580, avenue Royale, a été construit vers les années 1660 par Charles Aubert de La Chesnaye. Mgr François de Montmorency-Laval lui concède le fief de Charleville, qui correspond essentiellement au territoire actuel de Boischatel, en 1677. La maison devient alors le manoir du fief de Charleville et porte ce titre durant combien d’années?
A. 12 ans
B. 15 ans
C. 17 ans

Q18: Plusieurs maisons d’époque sont éloignées de l’avenue Royale et la porte d’entrée n’est pas visible de la rue. Qu’est-ce qui explique cette particularité?
A. La porte est située sur la face sud des maisons pour plus de luminosité et à l’abri des intempéries
B. Jadis, le chemin du Roy passait au sud de ces maisons, plus bas que l’actuelle avenue Royale
C. Lors de pluie et de la fonte des neiges, l’eau ruisselle du nord au sud et les infiltrations d’eau sont pratiquement nulles puisque seules des fenêtres sont du côté nord

Réponses aux questions | 1.B / 2.C / 3.B / 4.B / 5.A / 6.B / 7.C / 8.A / 9.B / 10.B / 11.C / 12.B / 13.B / 14.C / 15.B / 16.B / 17.C / 18.B 

Le parcours, aller/retour, est d’environ 5 km. Nous vous suggérons d’avoir de bonnes chaussures, car le tracé est parfois en forêt et plus accidenté.

INDICATIONS
Boischatel a le privilège d’avoir sur son territoire une portion importante du majestueux Parc de la Chute-Montmorency. Le rallye débute au sommet de l’escalier accroché à la falaise.

Q1. En quelle année le Parc de la Chute-Montmorency devient-il un parc national administré par la Société des établissements de plein air du Québec?
A. 1987
B. 1993
C. 1994 

Q2. L’escalier actuel accroché dans la falaise n’est pas le premier. En quelle année le premier escalier a-t-il été construit?
A. 1870
B. 1900
C. 1905

Q3. L’escalier offre une vue spectaculaire, mais il représente un défi pour ceux qui décident de le gravir. Combien de marches compte l’escalier actuel?
A. 428
B. 453
C. 487

Q4. À cet endroit, le panorama est magnifique et le fleuve Saint-Laurent s’impose. Il prend sa source dans les Grands Lacs et coule en direction nord-est sur une longueur de 1 197 km, pour se jeter dans le golfe du Saint-Laurent. À quelle hauteur l’eau douce se mélange-t-elle à l’eau salée?
A. À la hauteur de Québec
B. À la hauteur de l’Île d’Orléans
C. À la hauteur du Cap-Tourmente

INDICATIONS
Dirigez-vous vers le pont au-dessus de la chute en empruntant le sentier et le petit pont de bois qui traverse la faille de Boischatel.

Q5. Quel phénomène géologique explique-t-il la formation de la faille de Boischatel, qui s’étend sur une longueur de 43 km?
A. Le tremblement de terre de 1987
B. Le schiste friable du secteur de la chute
C. La dérive des continents

Q6. La chute Montmorency est un attrait touristique majeur et elle offre un spectacle unique en toutes saisons. D’une hauteur de 83 mètres, dépassant de 30 mètres les célèbres chutes du Niagara, elle est la plus haute chute à l’est des Rocheuses. Quel nom porte-t-elle au tournant du XIXe siècle?
A. Le Sault de Montmorency
B. La Cascade de Montmorency
C. La Cataracte de Montmorency

Q7. Le fort débit de la rivière Montmorency et son caractère accidenté la rendent difficile à traverser. En quelle année est construit le premier pont qui permet la circulation terrestre entre Québec et la Côte-de-Beaupré, favorisant ainsi son développement?
A. 1812
B. 1857
C. 1870

Q8. Les pylônes visibles à chaque extrémité du pont piétonnier qui traverse la chute sont ceux du second pont suspendu qui s’est malheureusement effondré cinq jours après son inauguration. Combien de personnes ont péri dans cet incident?
A. 2
B. 3
C. 5

INDICATIONS
Dirigez-vous vers le nord en empruntant le sentier qui longe la rivière Montmorency. Vous devez passer sous le pont de Boischatel puis poursuivre jusqu’au Club de golf Le Montmorency. Rendu à cet endroit, vous pouvez descendre dans les sentiers près de la rivière où il est possible de voir des phénomènes uniques.

Q9. La rivière Montmorency prend naissance dans la réserve faunique des Laurentides. Sur combien de kilomètres coule-t-elle avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent par la chute?
A. 79
B. 83
C. 97

Q10. Les abords de la rivière Montmorency offrent un paysage unique et les marches naturelles, aujourd’hui en partie submergées à la suite de la construction de barrages, sont un important attrait touristique au début du siècle. Quelle est la composition de ces roches?
A. Calcaire
B. Schiste
C. Grès

Q11. Dans les sentiers près du Club de golf Le Montmorency, le terrain est inégal et il y a d’immenses dolines, aussi appelées marmites, mesurant de 10 à 15 mètres de diamètre et de 1,5 à 10 mètres de profondeur. Combien a-t-on recensé de dolines dans ce secteur?
A. Moins de dix
B. Une douzaine
C. Une vingtaine

Q12. Plus bas, il est possible d’apercevoir des résurgences. De quelle rivière provient cette eau souterraine?
A. Rivière Montmorency
B. Rivière Ferrée
C. Rivière du Bras-du-Nord

INDICATIONS
Retournez sur le chemin pavé par la sortie aux abords du Club de golf Le Montmorency, au coin des rues Montmorency et des Résurgences, puis tournez à gauche sur la rue des Dolines.  

Q13. Vous vous trouvez au-dessus de la grotte de Boischatel, reconnue pour être le plus long réseau souterrain à l’est des Rocheuses. En quelle année a été découverte la grotte de Boischatel?
A. 1970
B. 1979
C. 1983

Q14. Quelle est la longueur approximative, en mètres, de la grotte?
A. 250 mètres
B. 3 000 mètres
C. 8 000 mètres

Q15. Combien de galeries souterraines ont été découvertes par les spéléologues au fil dans ans?
A. Une seule galerie
B. Deux galeries
C. Trois galeries

Q16. Sur la rue des Dolines, il y a un mystérieux puits, qui est en fait un accès direct à la grotte. Quelle est l’adresse de la maison voisine au sud de ce terrain vacant?
A. 212, rue des Dolines
B. 215, rue des Dolines
C. 224, rue des Dolines

INDICATIONS
Poursuivez sur la rue des Dolines et tournez à droite sur la rue des Géodes, pour enfin prendre la rue Notre-Dame, en direction nord. Après le Dépanneur de La Source, tout près de la station de pompage, il y a un petit sentier conduisant dans le lit asséché de la rivière Ferrée.

Q17. Comment se fait-il que la rivière Ferrée, qui constitue la principale source d’approvisionnement en eau potable de Boischatel, puisse être en partie asséchée?
A. L'eau est redirigée vers l'usine de production d'eau potable
B. L’eau emprunte le réseau souterrain de Boischatel
C. Le débit de l'eau est trop faible

Q18. Pour quelle raison le lit asséché de la rivière Ferrée est-il un site protégé par le ministère de la Culture et des Communications?
A. Pour ses richesses archéologiques
B. Pour son caractère fossilifère
C. Pour sa végétation unique

Réponses aux questions | 1.A / 2.A / 3.C / 4.B / 5.C / 6.A / 7.A / 8.B / 9.C / 10.A / 11.B / 12.B / 13.B / 14.B / 15.C / 16.A / 17.B / 18.B 

Identité visuelle

Le nouveau logo présente le «B» de Boischatel de manière stylisée, évoquant à la fois la nature et le dynamisme qui caractérisent la ville.

La feuille symbolise les espaces verts, prédominants à Boischatel, tandis que le vert réfère à la croissance, l’harmonie et la quiétude.
Les trois courbes symbolisent la chute Montmorency, mais également les trois cours d’eau qui coulent fièrement sur le territoire de Boischatel, soit la rivière Ferrée, la rivière Montmorency et le fleuve Saint-Laurent. Le bleu, quant à lui, est un gage de loyauté, de vérité et de confiance.
Le mouvement insufflé par le logo donne une touche de jeunesse et crée un dynamisme propre à Boischatel.

L’énoncé de positionnement “De nature exceptionnelle” juxtaposé au logo caractérise Boischatel. Il reprend, en quelques mots, ses bases identitaires qui s’articulent autour des trois piliers suivants :

  1. la nature abondante, le panorama et les icônes de beauté de Boischatel;
  2. le sentiment d’appartenance et de fierté des citoyens à l’égard de leur ville;
  3. la qualité de la population, des infrastructures et des services qui font de Boischatel un milieu de vie exceptionnel.

Conçues selon les règles de l'art héraldique, les armoiries de Boischatel sont l'œuvre de l'abbé Lucien Godbout, du Séminaire de Québec et ont été adoptées par le conseil municipal en 1983. Voici les éléments et symboles:

Symboles

  • Club de golf : En 1925, s'établissait le Club de golf Royal Québec, remarquable par sa beauté et son organisation.
  • Redoute : C'est toute l'histoire de Québec et de la région qui est résumée dans cette redoute que possède avec fierté Boischatel.
  • Maison : Les maisons traditionnelles, dont le manoir de Charleville et la maison Jacob constituent une richesse incomparable pour Boischatel.
  • Trois épis de blé : Une première tige représente les familles qui se sont multipliées. La deuxième souligne les richesses matérielles de Boischatel. La troisième représente les grands boisés et les surfaces vertes de Boischatel.
  • Pal : Il représente la chute Montmorency.
  • Bordure : Le symbolisme de cette bordure est celui d'un enchâssement. On enchâsse une pièce précieuse, pièce représentant Boischatel.
  • Devise « Labeur et Courage » : Ces deux mots résument toute la vie des ancêtres. C'est une invitation pour ceux qui vivent au 20ième siècle d'imiter ceux qui ont bâti Boischatel.

Couleurs et métaux

  • Bleu (azur) : Le bleu figure l'eau qui environne Boischatel par le Saint-Laurent et la Montmorency et symbolise la paix, la douceur de vivre et le bonheur.
  • Vert (sinople) : Il symbolise l'espérance, la jeunesse, la vie. On sait que Boischatel est reconnu pour ses étendues de verdure qui favorisent l'attrait des résidents, des sportifs du golf et des amants de la nature.
  • Jaune (or) : Il désigne les valeurs spirituelles telles que la foi, le courage, le travail, la vie familiale et chrétienne.
  • Blanc (argent) : Il s'applique surtout aux valeurs matérielles dont les maisons anciennes qui enrichissent Boischatel.