Sise immédiatement à l’est de la ville de Québec et porte d’entrée de la Côte-de-Beaupré, Boischatel est caractérisée par un environnement naturel distinctif que la Municipalité préserve pour les générations actuelles et futures. Vous trouverez, à Boischatel, un milieu de vie sain et favorable à l’épanouissement des familles, des jeunes et des aînés.
Profil général
Boischatel compte, selon les données du recensement 2016, 7 587 citoyens, dont 1 645 jeunes de 0 à 14 ans, confirmant ainsi l’attrait de Boischatel auprès des jeunes familles.
La qualité du territoire qui propose une nature abondante et exceptionnelle, la qualité des développements résidentiels qui sont réfléchis dans un souci de développement durable, la variété et la qualité des services offerts aux citoyens sont autant d’éléments qui contribuent à la qualité de vie des Boischatelois et Boischateloises et qui motivent plusieurs personnes à choisir notre municipalité pour s’y établir, à deux pas du centre-ville de Québec.
Histoire
Boischatel couvre une superficie d’environ 20 kilomètres carrés; elle s’étale sur trois kilomètres entre la Rivière Montmorency à l’ouest et la Municipalité de L’Ange-Gardien à l’est. Son territoire est constitué de plateaux disposés en escaliers entre le fleuve Saint-Laurent au sud et des vallons sablonneux s’étendant vers les Laurentides au nord.
Boischatel, plus jeune municipalité de la Côte-de-Beaupré, a été fondée en 1920 à même une partie du territoire de L’Ange-Gardien qu’on appelait autrefois le Sault, à cause de sa proximité avec les Chutes Montmorency.
Avant Boischatel, L’Ange-Gardien
Colonisé autour de 1664, le Sault, dont le territoire correspond au fief de Charleville, connaît une évolution démographique et économique différente de sa paroisse d'origine. Essentiellement agricole à l’origine, Boischatel ne comptera jamais qu’une vingtaine de fermes; son essor démographique sera davantage lié à diversification de son développement économique.
En effet, dès le XIXe siècle, la Chute Montmorency, source importante d’énergie hydraulique, amènera la création de plusieurs entreprises comme la scierie Patterson, la filature de la Dominion Textile et une centrale hydro-électrique. Au début du XXe siècle, le chemin de fer Montmorency-Charlevoix, qui deviendra la Québec Railway Light and Power, établira un lien avec les industries du Sault-Montmorency et la Ville de Québec.
L'usine de Brique Citadel est inaugurée en 1912 après avoir obtenu de la Municipalité de L'Ange-Gardien un congé de taxes de 10 ans à condition de privilégier l'embauche de la main-d'œuvre locale. La "bricade", comme on l'appelait familièrement, emploiera jusqu'à 150 travailleurs. Elle fournira en plus, un matériau qui aura une influence importante sur l'évolution du patrimoine architectural de la région.
La beauté du paysage attire les touristes. Le Kent House (Manoir Montmorency) avec son golf et son jardin zoologique, l’hôtel Bureau, construit sur le site actuel du CPE L’Enchanté et incendié en 1907, de même que de nombreuses maisons de villégiature contribueront aussi au développement démographique et architectural de Boischatel.
Naissance de la Municipalité de Boischatel
À l’aube des années 1920, le Sault compte quelque 550 habitants, soit le tiers de la population de L’Ange-Gardien dont il fait partie. L’agglomération a développé son identité propre; elle possède son école, édifice aujourd’hui remplacé par la Villa du Côteau. Elle dispose également de commerces de proximité et ses agriculteurs font surtout affaires à Québec. Les liens avec la vieille paroisse se résument bientôt à la seule fréquentation de l’église située à plus de 5 kilomètres.
C’est alors que les Séraphin Vézina, Joseph Trudelle, Joseph-Émile Vézina, Lauréat Vézina, Joseph-Octave Huot, Élie Racine, Nicolas Huot, etc. entreprennent des démarches en vue de faire de l’agglomération du Sault une municipalité distincte.
Le 3 avril 1920, le Sault devient la Municipalité de Saint-Jean-de-Boischatel, en l’honneur de Jean-François de Beauchatel, premier aide-de-camp du général Montcalm.
Séraphin Vézina est élu maire, les premiers conseillers municipaux sont Joseph Paré, Edmond Vézina, Zéphirin Vézina, Louis Vézina, Philippe Racine et Louis Bédard. Joseph Trudelle devient secrétaire-trésorier. En 1927, on construit, sur un terrain cédé par la Fabrique, une salle publique où se réunira le Conseil municipal (ce bâtiment n’existe plus aujourd’hui).
La paroisse catholique dédiée à Sainte-Marguerite-Marie est créée en 1925, coupant les derniers ponts qui relient encore Boischatel à L’Ange-Gardien. Le premier curé, l'abbé Amédée Fillion, est intronisé le 17 janvier 1926. Le culte est célébré dans des locaux temporaires, dont l’ancien hôtel de ville construit en 1926. L’église, inaugurée en 1938, servira au culte jusqu’à sa fermeture, en 2010. Les Sœurs de Saint-Joseph-Saint-Vallier seront impliquées dans l’éducation et la vie religieuse pendant plus de 74 ans jusqu’à leur départ en 2010.
Le développement s’accélère
Dès sa création, Boischatel se démarque des autres municipalités de la Côte-de-Beaupré par la diversité de son économie et la relative densité de sa population que les villégiateurs viennent augmenter en période estivale.
Entre 1920 et 1940, le développement résidentiel de Boischatel se fait d’abord le long de l'avenue Royale, l'artère principale et, pendant longtemps, l'unique voie de communication du village. Par la suite, de nouveaux axes d’habitation seront créés dont la côte de l’Église, la voie d’accès à la gare de chemin de fer, au quai, à l’usine de Brique Citadel et aux maisons de campagne érigées en bordure du fleuve. Les routes menant aux boisés de fermes, aux maisons de villégiature le long de la Rivière Montmorency, au Club de golf Royal Québec et au terminus d'autobus de la compagnie de transport Boischatel, inauguré en 1951, qui deviendront respectivement les rues Montmorency, Bédard et Notre-Dame.
Entre 1940 et 1970, un réseau d’aqueduc est aménagé, de nouvelles rues perpendiculaires à l’avenue Royale, comme les rues Vézina et Tardif, s’ouvrent vers le sud autour de l’église paroissiale. Dans une deuxième phase, les développements résidentiels progressent vers l'ouest de la Municipalité. Dans les années 1960, l'urbanisation de la Municipalité migrera davantage vers l'ouest et le nord à partir du prolongement de la rue Notre-Dame. Maintenant, ce développement encercle presque entièrement les terrains du Club de golf Royal Québec. Pendant ce temps, le boulevard Sainte-Anne, un lien autoroutier vers Charlevoix et la Côte Nord, devient au cours des ans un axe majeur d’activités commerciales pour Boischatel.
De nombreuses traces de cette histoire enrichissent encore le paysage de Boischatel, notons simplement les nombreuses demeures ancestrales qui longent l’avenue Royale et dont certaines sont classées historiques, la Maison Vézina et la Redoute restaurée dans le Parc de la Chute Montmorency et rappelant la présence des troupes du général Wolfe à Boischatel, en 1759, de même que quelques bâtiments agricoles témoignant de la vocation première des lieux.
Depuis les années 1990, Boischatel connaît un développement sans précédent. Des secteurs haut de gamme viennent graduellement se greffer au noyau existant. La Municipalité consolide ses acquis. Elle acquerra le Domaine de la Rivière; en collaboration avec L’Ange-Gardien, elle réaménagera sa prise d’eau potable sur la Rivière Ferrée et construira une usine de traitement de l'eau; en partenariat avec L’Ange-Gardien et Château-Richer on érigera une usine de traitement des eaux usées; elle aménagera des parcs et construira un nouveau Centre sportif; elle collaborera à la restauration de la Maison Vézina en centre culturel et artistique et en deviendra propriétaire; elle enfouira les réseaux cablés sur une bonne partie de l’avenue Royale et dans certains nouveaux quartiers; elle construira une caserne de pompiers et un nouvel hôtel de ville.
Boischatel entre dans une nouvelle ère
D’année en année, la population de Boischatel s'accroît avec la venue de nouveaux citoyens qui trouvent dans Boischatel un endroit exceptionnel où il fait bon vivre et où la nature prédomine. Le style de vie unique et si attrayant de Boischatel s’est donc traduit par une augmentation remarquable de la population.